…des pois chiches. Ces filières fonctionnent bien et sont à même de faire d'intéressantes propositions pour la restauration collective. Il faut également faire en sorte d'y servir de la viande d'origine française car, comme vous, je suis effaré que 70 % de cette viande ne provienne pas de nos territoires. Nous avons donc des efforts à faire alors que, nombre d'entre vous l'ont rappelé, nous sommes sur le point de signer des accords internationaux susceptibles de fragiliser nos filières et qui ne respectent pas nos standards sanitaires.
Reste que la restauration collective peut d'ores et déjà proposer des plats végétariens. L'équilibre nutritionnel est pris en charge par les pouvoirs publics à travers les recommandations nutritionnelles formulées par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Des campagnes de communication sont menées sur les règles nutritionnelles applicables dans les cantines scolaires. Il n'est donc pas nécessaire de rendre obligatoire ce plan de diversification des protéines : l'encadrement national est suffisant et les établissements, j'y insiste, peuvent proposer un menu alternatif – et de plus en plus le font. Si l'on veut imposer ce plan, il faut également tenir compte de son coût et de la capacité à se fournir : il nous faut structurer une offre, la massifier, d'où notre travail consistant à accroître le nombre d'agriculteurs susceptibles de se convertir à l'agriculture biologique et à augmenter le nombre de filières dédiées.
Compte tenu de tous ces éléments, j'invite leurs auteurs à retirer ces amendements.