Cet amendement vise à mettre en place une démarche expérimentale pour un étiquetage volontaire des produits à base de viande. Aujourd'hui, il existe un étiquetage sur l'origine de la viande ; c'est une expérimentation rendue possible par l'Europe jusqu'à la fin de 2018, et la France s'est engagée, dans le cadre du plan « post-CETA », à demander la prolongation de cet affichage avant la fin de 2018 et à l'étendre aux produits transformés à base de viande.
Il faut entendre les inquiétudes des éleveurs comme des consommateurs et des associations environnementales devant la multiplication des accords de commerce internationaux : avec le Canada, les pays du Mercosur et d'autres. Vont ainsi être proposés aux consommateurs français des produits qui ne répondront pas aux mêmes standards de qualité. Au Canada, par exemple, on utilise des antibiotiques comme activateurs de croissance et des farines animales pour l'alimentation du bétail, alors que ni l'un ni l'autre ne sont autorisés chez nous. Il faut trouver un moyen de valoriser notre modèle de qualité et d'informer les consommateurs que la viande qu'ils achètent a été, le cas échéant, produite avec des antibiotiques ou des farines animales.