Cet amendement vise à interdire dans tous les services de restauration collective les contenants, qu'ils soient de cuisson, de réchauffe ou de service, en matière plastique. Il s'agit d'introduire un principe de précaution vis-à-vis de ces contenants plastiques qui peuvent contenir des perturbateurs endocriniens, dont la migration est favorisée par la chaleur. La nocivité de ces substances a été soulignée par une étude de l'ANSES et un rapport conjoint de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) et du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER). L'agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a elle-même introduit ce principe dans son propre guide en recommandant le recours à des matériaux alternatifs, inertes et durables.
Au-delà de l'enjeu sanitaire, l'amendement s'inscrit dans une politique de réduction des déchets, dans la continuité des mesures prises par le passé, telles que l'interdiction des sacs plastiques et de la vaisselle jetable en plastique par la loi de transition énergétique.