Notre système agro-alimentaire produit beaucoup d'aliments transformés, éloignés de l'alimentation humaine traditionnelle. À travers cette recomposition permanente de la matière, ce sont des produits parfois très chargés en sel et en sucre, mais aussi en adjuvants, qui sont proposés, induisant une consommation au-delà du raisonnable. Les études mettent pourtant de plus en plus en évidence l'impact sanitaire désastreux de ce phénomène, qui prend les proportions d'une épidémie.
Par mon amendement, j'entends définir les aliments ultra-transformés et les taxer de manière ciblée. Vous me direz, monsieur le ministre, qu'il faut examiner la question au cours de l'examen du projet de loi de finances. Je vous invite plutôt à ne pas passer maintenant à côté de cette question.
Nos collègues du groupe La France Insoumise ont d'ailleurs proposé la création d'une commission d'enquête sur l'alimentation industrielle et sur ses conséquences. Montrons que la France pose la question de cette dérive de l'offre alimentaire.