Les OGM, la déforestation et le recours au glyphosate relèvent en réalité du même problème. Nous avons proposé tout à l'heure un amendement visant à rendre obligatoire l'étiquetage de la viande et du lait d'animaux nourris à partir d'OGM. L'amendement que nous examinons repose sur un autre dispositif, les signes de qualité, mais il est marqué par la même volonté que des décisions soient prises en ce domaine.
Certaines filières de qualité comportent depuis des années des exigences d'alimentation sans OGM, par exemple le chabichou du Poitou. (Sourires.) Des stratégies se développent dans les territoires pour cultiver du soja made in France – il y a même du soja made in Deux-Sèvres. Si nous voulons permettre à ces filières de conquérir des parts de marché et d'être compétitives, il faudra mettre un frein sur les importations.
Enfin, je précise à M. Jean-Baptiste Moreau que nous avions prévu dans notre amendement un délai raisonnable, de cinq ans, avant l'entrée en vigueur du dispositif que nous proposions.