Cet amendement vise à faire de la haute valeur environnementale (HVE) un signe d'identification de la qualité et l'origine (SIQO) et non plus une simple mention valorisante, qui ne traduit pas le même niveau d'exigence.
Votre ministère a identifié la certification HVE et la certification « bio » comme des leviers complémentaires pour réussir la transition agro-écologique à grande échelle.
Reconnaître la HVE comme un signe de qualité ne revient pas à privilégier un sigle par rapport à un autre, mais à valoriser une démarche exigeante en faveur de l'environnement et de la biodiversité.
« Réduire l'utilisation, les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques répond aujourd'hui à l'impératif que nous partageons tous : celui de la santé publique et du respect de notre environnement », avez-vous déclaré, monsieur le ministre. Or la HVE répond à cet impératif puisque la certification permet d'attester que des éléments concourant à la biodiversité comme les haies, les bandes enherbées, les arbres, les fleurs, les insectes sont très largement présents sur une exploitation, et que la pression des pratiques agricoles sur l'environnement est réduite au minimum.
La haute qualité environnementale mêle deux approches : d'une part, une approche thématique centrée sur le respect de la biodiversité et sur la stratégie phytosanitaire – gestion des fertilisations et de l'irrigation ; d'autre part, une approche globale, reposant sur un critère de pourcentage de surface agricole.
Il y a urgence à remonter la HVE au même niveau que les signes d'identification tels que la certification bio et le label rouge.