Je n'interviendrai qu'une seule fois dans cette soirée sur ce sujet, mais je voudrais rappeler à nos collègues que les produits dangereux sont interdits et que personne ne remet en cause la qualité de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Nous avons d'ailleurs auditionné récemment le président de cette agence.
Au sein de cette commission, je fais partie de ceux qui soutiennent en permanence les nécessaires efforts de qualité. Cela étant, il faut veiller – comme nous le faisons tous dans cette commission – à ne pas stigmatiser en permanence les agriculteurs car ils n'en peuvent plus ! (Exclamations.) J'ai pris une précaution oratoire en disant que je ne pensais pas que tel soit le cas dans cette commission… Ne vous sentez pas visés. Si c'est le cas, je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
Nous assistons tous à des réunions d'agriculteurs. Ils font des efforts d'année en année. C'est spectaculaire. Ils n'en peuvent plus de cette image qui leur colle à la peau. Rappelons que les deux tiers des agriculteurs français ont eu un revenu inférieur à 350 euros par mois l'année dernière. La crise est monstrueuse. Ils font tous des efforts considérables. Faisons attention. Nous incitons à une évolution des pratiques mais faisons-le en douceur, en respectant les uns et les autres.