Le présent amendement est ainsi libellé : « Au plus tard au 1er janvier 2020, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la vente d'aliments ultra-transformés dans le commerce et leur fabrication. »
Voilà qui permettra de mieux définir ce que sont les aliments ultra-transformés, de déterminer leur part dans l'alimentation vendue, notamment en supermarché, de mettre en évidence les dangers qu'ils représentent potentiellement pour la santé, et de définir des pistes d'action en France – je vous ai bien entendu, monsieur le ministre –, au-delà des directives européennes et des contraintes que l'Europe nous impose. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la question de la « malbouffe », j'y insiste, et en particulier sur ces aliments dits ultra-transformés dont nous savons que leur structure est bien loin de celle d'un aliment naturel.