Sur les 90 millions de poussins qui naissent chaque année aux fins de sélectionner des poules de races pondeuses, à l'éclosion, 50 millions d'entre eux – les poussins mâles – sont broyés vivants.
Faire naître des animaux pour les tuer à leur naissance n'est ni éthiquement acceptable, ni rentable. Grâce à un financement de la dotation du programme d'investissement d'avenir (PIA) à hauteur de 4,3 millions d'euros, une entreprise française a amélioré une technique de sexage in ovo durant la phase d'accouvage. La preuve de l'efficacité du concept devrait être acquise au mois de juin, et le procédé permettra donc très prochainement de sexer les embryons in ovo, avec un taux de fiabilité de 95 %. Sa mise en oeuvre évitera de tuer 50 millions de poussins mâles par an, mais aussi de recycler les oeufs porteurs d'un embryon mâle en les dirigeant vers la filière des poulets de chair.