Lorsqu'une contrainte est donnée, elle oblige souvent, et elle encourage.
En l'occurrence, cette échéance de trois ans encourage celles et ceux qui ont déjà pris le chemin de la conversion, celles et ceux qui ont adopté de nouvelles pratiques, celles et ceux qui cherchent d'autres molécules. Je ne suis d'ailleurs pas nécessairement d'accord avec mon collègue M. Jean-Baptiste Moreau sur l'impossibilité de trouver une molécule – ce sont des recherches compliquées, et peut-être certaines molécules sont-elles à l'étude. En revanche, je suis d'accord quant au fait qu'il vaut mieux imaginer cette évolution sur trois ans sans nouvelle molécule. Cette échéance est une contrainte, mais il faut la vivre positivement, en ce sens qu'elle donne un signal positif à un certain nombre de personnes, un signal favorable à un certain type d'agriculture. N'opposons pas les différents types d'agriculture, mais promouvons l'idée de développer une agriculture dont l'impact sur l'environnement soit moindre. Rappelons-nous encore une fois le titre de ce projet de loi, il faut toujours l'avoir à l'esprit.