Il s'agit du désormais célèbre amendement « doggy bag ». L'an passé, certains médias ont cru comprendre que l'obligation pour les restaurateurs de trier les biodéchets portait également sur le doggy bag. Or aucune obligation n'existe en la matière. Nous souhaiterions que la pratique du doggy bag se développe, comme c'est le cas dans beaucoup de pays anglo-saxons et en Asie, car c'est une façon de lutter contre le gaspillage alimentaire et, pour les restaurateurs, de s'inscrire dans une démarche vertueuse. Certains ont exprimé des craintes quant à leur responsabilité sur le plan sanitaire ; or il apparaît que celle-ci incombe au porteur de ces restes d'aliments ou de boissons sitôt qu'il sort de l'établissement avec son doggy bag ou « gourmet bag » – ce qui n'interdit pas, bien évidemment, un rôle de conseil du côté des restaurateurs.