Dans un des premiers amendements que nous avons défendu et qui, hélas, a été rejeté, nous proposions de prendre le temps de travailler à une réforme de la fiscalité portant sur l'alimentation. Si l'on entend soutenir une alimentation favorable à la santé et à l'environnement, il faut faire preuve de cohérence : il ne saurait y avoir, d'un côté les politiques publiques conduites par le ministère de l'agriculture, celui de l'économie, celui de la santé et bientôt, je l'espère, celui de l'éducation, et, de l'autre, une fiscalité découlant des choix de la représentation nationale qui aurait pour effet d'ignorer voire de contrecarrer ces objectifs. Nous devons donc adapter notre fiscalité ; je ne dis pas que c'est simple. Mon amendement vise à nouveau à demander un rapport, me direz-vous, mais il fera partie des rapports utiles, car il nous permettra d'y voir clair quant aux pistes d'évolution d'une fiscalité plus conforme aux objectifs que nous fixons en matière d'alimentation.