Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, vous étiez ce week-end au Mali, au côté du Président de la République, pour participer au G5 Sahel. Vous avez apporté le soutien de la France à cette nouvelle organisation régionale dans la lutte contre le terrorisme. Je suis élu d'une circonscription située aux avant-postes dans ce combat, d'un territoire qui regroupe l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest. Dans cette région, comme sur tout le continent africain, la France est attendue. Ce qui se passe au Nord Mali et dans l'ensemble de la région sahélienne est l'affaire de tous.
C'est d'abord l'affaire de nos compatriotes établis dans cette zone, qui sont victimes du terrorisme. C'est aussi l'affaire de l'Europe, car une Afrique instable n'est dans l'intérêt de personne. C'est enfin l'affaire de nos soldats. Depuis janvier 2013, vingt soldats français ont trouvé la mort au Sahel durant leur mission ; je souhaite leur rendre ici un hommage appuyé.