On ne parle jamais beaucoup des petites lignes, et cet amendement a le mérite de mettre le doigt sur leur situation particulière, puisqu'elles ne peuvent guère nourrir l'espoir d'être demain électrifiées. Le caractère polluant des motrices constituera donc incontestablement pour elles un handicap supplémentaire lorsqu'on s'interrogera sur leur plus-value et leur pérennité.
Le développement de la motorisation à hydrogène, qui n'est pas un fantasme mais a fait l'objet de commandes industrielles récentes, pourrait ouvrir pour ces petites lignes la perspective d'une nouvelle vie. Sans cela, je crains que la pollution qu'elles génèrent ne soit demain utilisée comme argument pour les « euthanasier » – le terme est fort mais proche de la réalité.