Intervention de élisabeth Borne

Réunion du mercredi 4 avril 2018 à 21h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

élisabeth Borne, ministre des transports :

Je l'ai dit hier, j'ignore qui a prétendu que l'État entendait se défausser de ces lignes sur les régions ; ce n'est pas moi. A contrario, je ne suis pas sûre que la perspective la plus dynamique pour le transport ferroviaire consiste à mettre l'accent sur les lignes les moins fréquentées. J'ai eu l'occasion d'indiquer que nous avons un besoin énorme de transport ferroviaire, et que nous avons trop tardé à adapter le réseau ferré national, contrairement à ce qu'ont fait nos voisins, peut-être parce que nous étions trop absorbés par la construction de lignes à grande vitesse. Nous avons ainsi tardé à adapter le réseau ferré là où ce mode de transport est irremplaçable.

Le Gouvernement a clairement indiqué qu'il ne suivrait pas les recommandations figurant dans le rapport de M. Jean-Cyril Spinetta sur les lignes de classe 7 à 9 qui, au demeurant, correspondent à des situations extrêmement hétérogènes, depuis les lignes de fret jusqu'aux grandes lignes d'aménagement du territoire telle Nantes-Bordeaux, ou à des lignes d'intérêt plus régional. Par ailleurs, l'État continuera d'accompagner les régions dans le cadre des contrats de plan et s'est notamment engagé à investir 1,5 milliard d'euros aux côtés des régions pour financer la remise en état de ces lignes. C'est pourquoi je vous propose le retrait de cet amendement ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable.

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