Si quand on n'a qu'un marteau, on ne voit que des clous, quand on a des oeillères, on a forcément une vision très limitée ! En fait, Monsieur François Ruffin, vous regardez vers l'arrière, vers toutes les erreurs qui ont été faites tandis que nous, nous avons choisi de regarder vers l'avant et de nous atteler à une réforme essentielle. Vous dites que le service n'est pas en panne à cause des cheminots, mais personne n'a dit que tel était le cas : c'est le fruit d'un ensemble de facteurs et de décisions auxquels nous sommes déterminés à nous attaquer.
Vous prétendez que nous avons abandonné les Intercités. Or, en dépit des conclusions du rapport Spinetta, loin de s'attaquer aux petites lignes, le Gouvernement a décidé d'en créer, de les sanctuariser et de travailler avec les régions à leur pérennisation.
Vous dites enfin que la dette a explosé, que l'État doit payer pour le rail ; eh bien nous sommes d'accord puisque les investissements seront de 10 millions d'euros par jour pendant dix ans, soit bien davantage que ce qui a été fait jusqu'à présent.
Au total, on le voit, nous avons pris les choses en main.