Les évolutions qui ont déjà eu lieu s'agissant de ce texte, en particulier en termes de procédure – puisque des ordonnances sont remplacées par des dispositions normatives – montrent la volonté des partenaires sociaux et du Gouvernement de donner une vraie place à la négociation. Il faut se féliciter de l'aboutissement de l'ensemble des avancées obtenues ce vendredi.
Personne ne remet en cause le droit de grève. En revanche, on ne peut que regretter l'attitude consistant à se mettre en grève avant l'aboutissement de la négociation, car elle ne nous permet pas de travailler dans des conditions sereines. Il faut le déplorer, et je crois que c'était le sens des propos de notre collègue Gabriel Attal.
S'agissant de la volonté d'investir dans les petites lignes, nous devons rappeler que 3,6 milliards d'euros seront investis pendant dix ans, ce qui représente tout de même 10 millions par jour pendant cette période : la volonté de garantir des infrastructures de qualité est claire.
J'étais ce matin en compagnie de M. Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances, pour parler des bons chiffres relatifs à l'attractivité de notre pays. Il a rappelé l'importance de la SNCF en ajoutant qu'il fallait garantir la qualité d'un service public. L'ouverture à la concurrence ne permettra que d'améliorer les services déjà proposés aujourd'hui en matière de transport ferroviaire.