On nous dit que l'ouverture à la concurrence n'est pas le débat. La question que nous soulevons dans tous nos amendements est de savoir, si l'on ouvre le secteur ferroviaire à la concurrence, quelles garanties on aura du maintien d'un service public pour les territoires et pour tous. Dans cet amendement, nous demandons un engagement sur la présence de points de vente physiques : il est déjà très compliqué aujourd'hui dans de nombreuses gares d'accéder à une machine – je ne parle même pas d'avoir accès à une personne physique – pour acheter son billet.
D'autre part, on nous dit que les régions vont s'organiser et qu'on verra bien quels appels d'offre elles passeront. Mais jusqu'à maintenant, la ligne Paris-Amiens ou la ligne Paris-Étaples-Le Touquet a été assurée par un train Intercités et non par un train express régional. Ce projet de loi pourrait donc déterminer le sort de ces lignes Intercités sans que cette responsabilité soit déléguée à la région.