La question de l'accueil physique dans les gares est primordiale. On connaît tous des gares dans lesquelles cet accueil a été supprimé, ce qui, on le sait très bien, a entraîné une baisse du nombre de clients. Rien n'est fait pour entretenir certaines lignes ni certaines gares et ensuite, on prend prétexte de ce qu'il y a peu d'usagers pour fermer les lignes. Ce n'est pas très sérieux ! Il faut entretenir les lignes mais aussi penser aux gares. Ces dernières ne sont pas seulement un lieu d'accueil des usagers : elles peuvent être aussi un formidable lieu de développement économique. J'ai d'ailleurs proposé dans ma circonscription de créer des pépinières d'entreprises aux abords des gares. Le Gouvernement pourrait imaginer demain un plan de ce type. Après, la question est toujours de savoir qui paie. Sont-ce les collectivités territoriales, les régions ? Quelle sera la participation de l'État ? La région et les collectivités ont dû financer l'essentiel du coût de rénovation des abords de la gare d'Étaples-Le Touquet. Et quand on a parlé de l'intérieur de cette gare, où la SNCF vend ses billets, cette dernière a accepté royalement de mettre 15 % du prix. Demain, qui paiera la rénovation de ces gares si on veut y maintenir un accueil physique ?