Parlant de l'immigration, vous avez dit qu'il fallait agir sur les pays d'origine. Je réitère une question que je pose à tous nos interlocuteurs et aux représentants de l'Union européenne, et dont je vous ai fait part dans un courrier en 2017. Pourquoi le projet de « grande muraille verte », impliquant onze pays africains, de la Mauritanie à Djibouti, et qui a pour objet de lutter contre l'avancée du désert et d'assurer le développement économique des communautés locales, ne peut-il pas bénéficier du Fonds fiduciaire d'urgence (FFU) ? Pourquoi n'arrive-t-on pas à obtenir de l'Union européenne un engagement en ce sens ? C'est pour moi un mystère, et je n'obtiens pas de réponse claire à cette question.