Pour nous, le service public de transport ferroviaire est non pas une charge mais bien un outil au service de la planification écologique et de l'égalité territoriale. Cette vision implique non seulement de réinvestir dans notre réseau pour le réhabiliter et le moderniser, mais aussi de revoir la fiscalité pour qu'elle pèse sur les modes de transport les plus polluants.
Cela nécessite de réorienter les investissements publics vers le ferroviaire, dix fois moins émetteur de CO2 qu'un trajet en voiture. Ces points, madame la ministre, ne sont pas abordés dans votre projet.
Le transport ferroviaire est un service public qui doit être conduit par une entreprise publique intégrée. Ce n'est pas une annonce fumeuse d'une « entreprise plus unifiée », dont vous n'avez pas été capable de définir les contours quand je vous ai posé la question en commission.