En refusant d'inscrire dans la loi le maintien des petites lignes, vous transférez aux régions le poids de leur rénovation sans aucune compensation financière.
Si nous pouvons approuver le projet global contenu dans ce texte ainsi que les objectifs affichés, la méthode employée par le Gouvernement est très maladroite, voire sciemment orchestrée par lui : aucun débat de fond, des amendements déposés à la dernière minute, des syndicats en colère, des élus de la nation méprisés, une population prise en otage encore ce matin, et le Parlement réduit à être une chambre d'enregistrement, au gré des décisions prises entre les syndicats et le Gouvernement.
Doit-on y voir une fois de plus, madame la ministre, la démonstration de l'aversion que le Président de la République porte aux parlementaires et à leur travail ?