Madame la ministre, vous avez raison sur un point : on peut en effet connaître le montant des péages. Toutefois, je voudrais vous rappeler ce qui s'est produit dans un passé récent et que j'ai vécu de près : une augmentation soudaine des péages de 40 %, survenue au début des années 2010. Tandis que les conseils régionaux négociaient les péages et l'usage des infrastructures avec la SNCF, celle-ci a subitement augmenté les tarifs de 40 %.
Ce que Valérie Rabault souhaite obtenir, par le biais de ses amendements, c'est simplement que le Parlement puisse exercer une sorte de contrôle, conjointement à celui de l'ARAFER bien entendu, afin d'expliquer pourquoi telle ligne – comme je l'ai indiqué tout à l'heure, la plupart des lignes régionales sont déficitaires – devient ultra-déficitaire. Cette facilité est bien connue : si à l'époque les péages ont augmenté de 40 %, c'était sur injonction de Bercy, je peux le confirmer.