Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mardi 10 avril 2018 à 21h30
Nouveau pacte ferroviaire — Après l'article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

L'endettement, aujourd'hui à hauteur de 47 milliards d'euros, va dériver pour atteindre 50 ou 55 milliards. Il s'agit d'arrêter l'hémorragie – nous sommes d'accord.

Cela dit, la dette d'aujourd'hui plombe l'investissement de demain. Je vous le répète, madame la ministre : nous voulons vous aider car nous connaissons les arbitrages de Bercy – nous les avons pratiqués. Certains anciens ministres de la défense s'en souviennent. Là où vous allez lutter pour 47 milliards d'euros, Jean-Yves Le Drian se battait pour 3 milliards – Bercy avait inventé une combine pour éviter d'honorer le financement promis par le Président de la République et le Premier ministre.

S'agissant de la dette, deux questions seulement méritent d'être posées. D'une part, l'État peut-il la reprendre ? La réponse est oui : il doit la reprendre puisque la SNCF est une entreprise d'État, dont les investissements ont toujours été décidés avec l'approbation des représentants de l'État. D'autre part, l'Europe peut-elle y trouver à redire ? L'Europe impose la mise en concurrence. Mais, en Angleterre et en Allemagne, les dettes n'ont-elles pas été épongées par les États ?

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