Nous arrivons à la fin de l'examen de ce projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire, alors même que certains sur ces bancs, sous le prétexte infondé d'un passage en force de la majorité ou du Gouvernement, voulaient ajourner ce débat. Et alors même que nous avons passé plusieurs heures à démonter des contre-vérités sur les petites lignes ou sur la dette, certains d'entre vous ont tenté de dénoncer une privatisation du réseau ferroviaire qui n'est absolument pas prévue par cette réforme.
À propos de privatisation, chers collègues de la France insoumise, vous qui aimez tant l'histoire et qui nous invitez très régulièrement à nous y replonger, vous auriez tout à fait intérêt à vous replonger dans l'histoire du début des années 2000, quand certains aujourd'hui sur vos bancs étaient solidaires de la plus grande vague de privatisations que le pays ait jamais connue.