La troisième condition à nos yeux, c'était que nos frappes fussent circonscrites aux capacités de production et de stockage des armes chimiques. Cela a bien été le cas, puisque l'intervention a visé le principal centre de recherche et deux centres de production du programme clandestin chimique du régime de Bachar el-Assad. Les douze missiles tirés par la France ont tous atteint leur objectif, et nous pouvons nous en féliciter.
Enfin, il fallait prévenir le risque d'escalade militaire, bien réel dans la région. Ainsi, la Russie a bien été prévenue du lancement de l'opération, notamment via le canal de déconflixion, ce mécanisme mis en place entre les commandements des armées qui interviennent en Syrie afin d'éviter tout incident. Le respect de ces conditions légitime l'intervention de la France, et le groupe UDI, Agir et indépendants soutient la décision du Président de la République.