Depuis 1945, ce principe d'universalité est au coeur du fondement de notre ordre mondial. Ainsi, René Cassin, père de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 évoquait ce « monument du droit des gens, protecteur des hommes de tous lieux, de tous territoires, de toutes confessions, sans préoccupation de connaître le régime des États ou des autres groupes humains dans lesquels ils vivent ».
Monsieur le Premier ministre, l'universalité des droits humains n'a de force que parce qu'elle est régie et protégée par un cadre juridique international. Créer une brèche, si petite soit-elle, dans ce cadre juridique peut faire courir le risque de fragiliser l'universalité de tous ces droits.