Dans cette perspective, le groupe Nouvelle Gauche observe que d'autres pays font des propositions pour tenter de lever le blocage institutionnel qui, sur certaines décisions, et notamment en matière de politique étrangère, condamne l'Europe au surplace.
Ainsi, le ministre social-démocrate des affaires étrangères allemand, Heiko Maas, avance l'utilisation de la clause dite « passerelle », incluse dans le traité de Lisbonne, qui permet d'étendre la majorité qualifiée à l'ensemble du processus décisionnel en matière de politique étrangère, à condition qu'elle soit soutenue par une majorité des députés européens, et adoptée à l'unanimité des dirigeants de l'Union européenne.
Monsieur le Premier ministre, que répondez-vous à cette proposition, pour que l'Europe retrouve sur la scène internationale la voix qu'elle a perdue ?