Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame la ministre des armées, messieurs les secrétaires d'État, chers collègues, notre débat s'inscrit pleinement dans l'équilibre institutionnel défini par notre Constitution. À l'exécutif, l'initiative de l'engagement, mais l'obligation d'informer et de rendre compte ; au Parlement, le contrôle des modalités et des objectifs politiques de l'intervention.
Ce débat constitue donc un exercice démocratique utile. Mais, pour l'avenir, il nous faudra sans doute réfléchir à des mécanismes qui offriraient à notre Parlement un meilleur accès, plus en amont, aux informations qui commandent la décision d'engagement.