Voilà plus de sept années que dure cette guerre. Le bilan est terrible, il est effroyable : plus de 350 000 morts – 500 000, disent même certaines ONG – , des dizaines de milliers de disparitions forcées, des millions de déplacés internes et plus de cinq millions de Syriens contraints de quitter leur pays.
Ce terrible bilan dicte notre devoir et en souligne l'urgence. La voix de la France, respectée et engagée, est l'une des seules qui puissent se faire entendre. La stabilité future de la Syrie est le but que nous devons atteindre ; notre sécurité collective en dépend. Nous en connaissons le moyen : un accord politique entre l'ensemble des parties, garanti par la communauté internationale et qui rende au peuple syrien la responsabilité de son avenir.
Ce chemin est sans doute difficile. Mais nous sommes sûrs au moins d'une chose : pour notre pays et pour tous ceux qui nous écoutent dans le monde, il n'y en a pas d'autre.