Il me semble qu'il y a là une différence notable qu'il faut prendre en compte.
Enfin, monsieur Jacob, vous avez évoqué une inconnue : ce qu'il conviendrait de faire. Faut-il ne pas agir ? Faut-il accepter tacitement, à regret sans doute, l'emploi d'armes chimiques ? Vous parlez de solution politique. Vous avez raison, et nous y sommes également favorables. Nous avons même indiqué que cette solution politique devrait être discutée dans le cadre de la conférence de Genève, à laquelle nous croyons et invitons l'ensemble des parties à participer, sans arrière-pensée. Bien entendu, il faut une solution politique. Tout le monde le sait et partage cette idée. Mais lorsque l'utilisation répétée de l'arme chimique est avérée, que faut-il faire : se contenter de dire qu'il faudrait une solution politique, alors que tous les mécanismes permettant de la définir sont bloqués, ou intervenir ?
Cette solution politique est-elle moins atteignable aujourd'hui qu'elle ne l'était avant l'intervention française ?