Mais l'argument est important et je veux insister sur une remarque que vous avez formulée, monsieur le député, sur le prétendu suivisme des autorités françaises. Nul suivisme dans la décision qui a été prise par le Président de la République ; celui-ci a formulé l'idée de ligne rouge de façon souveraine, en présence non du président américain, mais du président russe, tout en indiquant que dans le passé, d'autres lignes rouges n'avaient peut-être pas été respectées.