Il n'y a là aucun suivisme – le fait d'avoir des alliés n'implique pas que quiconque soit suiveur – , mais au contraire, la volonté de préserver l'autonomie de décision française et la clarté de nos positions.
Mesdames, messieurs les députés, l'essentiel est probablement devant nous, dans les initiatives diplomatiques que chacun sur ces bancs a appelées de ses voeux, dans les contacts multiples qui doivent nous permettre de participer à la construction de la solution politique en Syrie, dans la crédibilité de notre République lorsqu'elle désigne les lignes qu'elle considère comme infranchissables. Je l'ai indiqué tout à l'heure, notre réaction à l'usage de l'arme chimique dit ce que nous sommes. Je suis fier, au nom du Gouvernement et sous l'autorité du Président de la République, d'avoir dit au monde qui nous étions.