À Mohamed Abdellah Hacem, Pornan Traoré, Adam Saleh Omar, Sadio Cissogho, Babacar Sali, Younoussa Sow, vous qui écoutez nos débats en ce moment, à vos compagnes et compagnons de route, d'exil et de luttes, à vous tous et toutes, femmes, hommes, enfants, nos frères et soeurs en humanité qui avez traversé tant d'épreuves, tant de souffrances, tant de violences à la recherche d'un refuge, j'adresse, au nom de La France insoumise, nos sincères et solidaires salutations.
Dans ce moment, nous n'oublions pas ces autres, tant d'autres, trop d'autres, qui ne seront pas parvenus, au bout de leur terrible périple, à trouver l'aide et la protection à laquelle tout être humain a universellement droit. C'est aussi leur mémoire qui nous oblige aujourd'hui, dans notre parole et nos actes, à la plus grande humilité, à la plus grande dignité et au plus grand respect.
Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, mesdames, messieurs les députés, je voudrais vous poser une simple question : à quel chapitre de l'histoire voulez-vous appartenir ?
Lors de son discours devant la commission des lois, M. le ministre d'État a enchaîné les infamies et contre-vérités pour justifier l'organisation politique de la violence qu'il appelle de ses voeux.