Vous avez souligné avec raison combien il est urgent d'agir pour laisser le moins longtemps possible les personnes dans l'indétermination. Le grand projet que nous portons vise à indiquer le plus vite possible aux personnes concernées si elles bénéficieront demain de l'asile et pourront alors s'intégrer dans la société, ou bien si elles sont très loin des conditions permettant de l'obtenir non seulement en France mais également dans le reste de l'Europe. Plus vite la réponse sera apportée, plus vite ceux qui obtiendront l'asile pourront s'insérer dans la société française et plus vite les autres pourront retourner dans leur pays avant que les liens ne soient totalement rompus.
Mme Marie-Pierre Rixain, présidente de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, et Mme Annie Chapelier, rapporteure au nom de la délégation, ont évidemment insisté sur les problèmes des femmes en situation de vulnérabilité. Comme nous aurons l'occasion de le vérifier, beaucoup de dispositions du texte portent sur ce point. Lorsque nous évoquons les femmes victimes de violences conjugales ou les jeunes filles menacées d'excision, nous portons une attention particulière aux fragilités propres aux femmes.
J'ai déjà eu l'occasion de répondre à la motion de rejet préalable, défendue par M. Larrivé, et à la motion de renvoi en commission, défendue par M. Ciotti. Je ne doute pas qu'il y aura de nombreux échanges entre nous, toute cette semaine, si M. Ciotti est là.