À partir de ce moment, nous serions incapables de gérer les mouvements qu'ils auraient eux-mêmes générés – je l'ai vu quelquefois dans les Alpes, où il a fallu, après des appels très imprudents, que la gendarmerie de haute montagne sauve des migrants.
Monsieur Michel Zumkeller, en commission, votre groupe s'est largement exprimé et a déposé un certain nombre d'amendements. Je sais que nous partageons bon nombre de préoccupations. Nous voyons bien les difficultés que peut éprouver notre société et nous devons y apporter des réponses, mais avec un sens aigu des responsabilités. Dans vos amendements, vous avez notamment souligné l'importance de rendre effectifs les refus de protection pour des motifs graves d'ordre public ; nous partageons bien sûr cette préoccupation et nous serons ouverts à toutes les discussions constructives sur ce point.
Madame Karamanli, j'écoute toujours vos propos avec beaucoup de respect, parce que vos convictions sont profondes et que vous ne considérez pas votre interlocuteur comme un être totalement dénué de réflexion, d'analyse et de volonté d'aller de l'avant.