Ma ville – on se réfère toujours à son passé – a vu se fonder Handicap international et l'Institut Bioforce, par des personnes qui, dans les crises politiques majeures qu'a connues notre monde, ont été au premier rang pour porter secours et accueillir. Par conséquent, jamais je ne porterai une politique de refus.
Dans le regard que l'on porte sur chaque personne, il faut toujours regarder, comme vous le faites, ce qui, dans l'autre, est profondément humain, vous relie à lui et fonde notre commune humanité. Toutefois, il faut aussi être capable d'établir des règles pour que les choses puissent fonctionner, pour qu'une société ne soit pas simplement une vision du monde idyllique, mais que cette vision du monde se traduise dans les faits. Comme je le dis toujours, c'est lorsque la vie quotidienne des gens change que l'on peut dire que l'on a réussi, et je souhaite que, durant ce quinquennat, elle puisse changer et s'améliorer profondément pour toutes celles et tous ceux qui vivent en France, quelle que soit leur origine. C'est la mission que nous avons à remplir ensemble et c'est, je l'espère, ce que nous allons contribuer à faire durant l'examen de ce projet de loi.