Je crois avoir indiqué avec clarté, monsieur le député – je ne pense pas que vous puissiez me démentir sur ce point-là – que ce projet ne se ferait pas, qu'il y était mis un terme, que les terres réservées pour la construction de cet aéroport devaient retrouver définitivement leur vocation agricole, que les occupants illégaux des parcelles en question devaient libérer les lieux et que si tel n'était pas le cas à la fin de la trêve hivernale, nous prendrions nos responsabilités pour faire en sorte qu'il en soit ainsi. C'est le sens et ce sont les mots précis que j'ai utilisés au mois de janvier.
À la fin de la trêve hivernale, au début du mois d'avril, il y a quelques jours, nous avons engagé, sous le commandement du directeur général de la Gendarmerie nationale et sous le pilotage opérationnel permanent du ministre d'État, ministre de l'intérieur, une opération visant précisément à faire en sorte que les occupants illégaux soient expulsés. Il ne vous a pas échappé…