Monsieur le ministre de l'éducation nationale, « les métiers d'Art traversent une crise angoissante. Le recrutement de la main-d'oeuvre est un problème de plus en plus compliqué. Quelles sont les causes de cette crise ? La plus sérieuse est le marasme de l'apprentissage. Il n'y a plus d'émulation, la production manuelle est anonyme, le goût de l'artisanat n'est plus stimulé. Le travail "en série" trouve des bras alors que le travail d'art ne trouve plus de cerveau. Le remède existe. Il faut rendre sa personnalité à l'ouvrier. Que l'auteur d'un fauteuil, d'une table, d'un bronze ou d'une serrure ait l'espoir de pouvoir exposer son oeuvre et de recevoir les plus hautes récompenses. »