Ces propos, monsieur le ministre, pourraient paraître d'actualité. Ils ont pourtant été écrits en 1913 par Lucien Klotz, l'un des fondateurs du concours des meilleurs ouvriers de France, élu de la République et fervent défenseur des savoir-faire français.
Comme vous le savez, ce noble concours traverse quelques turbulences, tant dans son organisation que dans la crainte d'un abaissement de son niveau. La France ne le mérite pas. J'étais hier avec une centaine des meilleurs ouvriers de France pour comprendre leurs inquiétudes. J'ai également discuté avec le président du COET – comité d'organisation des expositions du travail – , instance qui organise le concours, qui m'a assuré de sa volonté de dialoguer et de construire de nouvelles bases susceptibles de garantir l'avenir de ce beau concours français et international.