Madame la députée, vous avez raison : l'incendie du 28 novembre dernier est un événement dramatique pour l'offre de soins de la Guadeloupe et, comme vous le savez, j'ai fait du rétablissement de la qualité de l'offre de soins une priorité. Je me suis rendue sur place et nous avons eu, lundi, une réunion avec l'ensemble des élus de Guadeloupe et Mme la ministre des outre-mer, pour discuter des possibilités techniques d'une réintégration au sein du CHU ou de sa remise à niveau, ou d'un déploiement de l'offre de soins dans différents sites, afin d'assurer une bonne qualité de vie aux personnels.
Plusieurs enquêtes ont été diligentées. Elles montrent qu'il n'y a pas aujourd'hui de problèmes de santé immédiats pour les personnes qui travaillent au CHU de la Guadeloupe ou pour les usagers qui le fréquentent, mais elles évoquent un risque à plus long terme. Le CHU nécessite un nettoyage en profondeur, qui comporte de nombreux aléas. Les différentes options ont été discutées lundi avec les élus et feront l'objet d'une longue discussion avec l'ensemble des personnels lors du conseil de surveillance de vendredi prochain.
Plusieurs options sont sur la table, qui nécessitent des moyens de l'État. Celui-ci sera au rendez-vous – nous avons déjà acté les 580 millions d'euros de financement de l'État pour reconstruire le nouveau CHU et les marchés publics commencent à être lancés.
Il n'y aura pas de retard dans la construction de ce CHU, qui est une priorité, mais il faut tenir cinq ans, ce qui est long pour les professionnels. Nous devons, pendant les cinq ans qui viennent, leur assurer une qualité de vie au travail et assurer à tous les Guadeloupéens la même qualité de service que celle dont ils bénéficiaient auparavant. Nous nous attelons à cette tâche.