Je crois, monsieur le rapporteur général, que l'oeuvre de sincérité budgétaire à laquelle nous nous sommes attachés permet d'assurer les parlementaires que les chiffres qu'ils ont discutés puis votés ici dans le budget, durant de longues journées et de longues nuits, ont été respectés. Je pense que chacun en sera rassuré.
La trajectoire que nous vous présentons prévoit une maîtrise des dépenses d'assurance maladie sur le quinquennat, tandis que la baisse du chômage, qui se confirme de mois en mois, devrait permettre un retour à l'équilibre de l'UNEDIC dès 2019.
En ce qui concerne les prélèvements obligatoires, M. le ministre de l'économie et des finances l'a dit, nous avons fait le choix de diminuer de plus de 10 milliards d'euros les impôts et les taxes qui pèsent sur les agents économiques mais aussi sur les ménages, avec la suppression de la taxe d'habitation. Nous n'en resterons pas là, l'objectif poursuivi étant effectivement de diminuer la fiscalité, ce qui n'a toutefois de sens et ne peut être durable que si l'on baisse d'abord la dépense publique.