… un budget bis, soustrait à l'examen des parlementaires. Il reste de notre prérogative exclusive, mes chers collègues, de voter les projets de loi de finances. Ce texte constitue plutôt un engagement sur notre trajectoire politique, une preuve de la crédibilité et de la responsabilité de l'action de la France en Europe.
Mais c'est surtout d'abord aux Français que nous devons ce texte, car c'est un cap qui englobe toutes les réformes que nous avons mises en oeuvre pour les quatre ans qui viennent, au lieu de ne se limiter qu'aux trois exercices budgétaires traditionnels. Ce cap est complémentaire de la loi de programmation de finances publiques puisque nous y intégrons ce dont celle-ci ne pouvait tenir compte à l'automne dernier : le regard que nous avons désormais sur les finances publiques en 2017, l'impact des actualisations techniques, et surtout l'estimation réaliste de nos réformes structurelles en cours.