Pour conclure, je souhaiterais vous faire part de deux remarques qu'appelle, à mon sens, l'examen devant notre assemblée d'une étape essentielle de ce que l'on appelle le semestre européen. En premier lieu, cet exercice de coordination économique et budgétaire, piloté par la Commission européenne, en coopération étroite avec le Conseil, s'inscrit désormais parfaitement dans le temps des parlements nationaux : c'est l'une des nombreuses preuves de ce que l'Assemblée nationale a toute sa place dans les débats européens.
Deuxièmement, la commission des affaires européennes a déjà auditionné le commissaire européen aux affaires économiques et financières à plusieurs reprises, notamment le 13 décembre 2017, quelque temps après l'envoi de l'avis de la Commission sur le budget français. Nous avions alors constaté qu'une fenêtre d'opportunité était ouverte pour l'Europe, tant sur le plan économique que politique. À nous d'être à la hauteur de la situation.
La maîtrise des déficits et de notre économie n'est pas un dogme. C'est une nécessité pour préserver l'avenir de notre pays et celui des générations futures. C'est également essentiel pour redonner à la France toute sa crédibilité auprès de ses partenaires européens et, comme pour nos entreprises, pour leur inspirer confiance.