J'aimerais répondre sur certains points qui sont revenus régulièrement au cours de ce débat.
S'agissant de notre cap, d'abord, Jean-Louis Bourlanges a très bien rappelé que celui-ci était parfaitement clair : réduction de la dette, réduction de la dépense, réduction des impôts. S'agissant de la dette, je répète que nous avons revu à la hausse notre ambition, puisque nous projetons de la réduire de 8 points, et non plus de 5, pour atteindre 90 % de dette publique d'ici la fin du quinquennat.
Notre objectif est donc l'assainissement des finances publiques et la relance de l'activité économique, sachant que l'un va évidemment avec l'autre, comme le président de la commission des finances l'a rappelé.
Concernant par ailleurs la situation actuelle, j'ai entendu beaucoup de querelles de paternité pour savoir si l'on pouvait l'attribuer à l'action de ce Gouvernement ou à celle du précédent. Ces querelles sont vaines. Seul compte le fait qu'à la fin du quinquennat, les finances publiques soient assainies, la croissance retrouvée, et surtout le chômage en recul car c'est à l'aune de ce résultat que nous serons jugés : des emplois pour les Français.