Je pense aussi que la fiscalisation serait beaucoup plus simple, mais il me semble qu'il est un peu trop tard pour le faire comprendre à l'opinion publique, non du fait de notre nouvelle assemblée, mais de celui de nos prédécesseurs.
Il est tout à fait normal de commencer par nous-mêmes, et je n'ai absolument pas l'impression d'être dépendant ou sous emprise. En faisant ce travail, même s'il dure longtemps, nous renforçons notre indépendance. Nous faisons la loi, et le cordon est coupé. Nous y passons beaucoup de temps du fait de nos collègues des deux côtés opposés de l'hémicycle et de postures, parfois contradictoires, ou de jeux de mots. C'est cela qui nous retarde ; on pourrait aller beaucoup plus vite sur ce sujet. L'indépendance est là car, quoi que vous en disiez, monsieur Mélenchon, cette loi passera grâce à des parlementaires qui représentent une majorité. Nous avons proposé des amendements qui n'ont pas été retenus, mais il faut maintenant aller vite.