En effet, monsieur le député, on a fixé à 0,22 % le taux de concentration de carbone dans l'acier. Comme vous l'avez précisé, les Japonais sont un peu au-dessus – cela figure dans les documents. Mais que l'on soit un peu moins mauvais que les Japonais ne me satisfait pas. Ce n'est pas moi qui ai défini ces normes : elles ont été édictées dès la conception des pièces et présentées comme des exigences de sûreté. Je ne sais pas si c'est bien ou pas : je m'en remets au cahier des charges d'origine. Or celui-ci n'a pas été respecté, comme les exploitants s'étaient engagés à le faire. C'était dans la feuille de route qui a été arrêtée au départ.
Par ailleurs, attention : la limite d'1 millisievert – outre qu'elle ne signifie pas une absence de risque – s'applique dans le cadre d'un fonctionnement normal, alors que celle de 20 millisieverts s'applique en cas d'accident. Ce sont deux situations totalement différentes qu'il ne faut pas confondre. Mais je n'ai pas très bien compris quelle était la problématique…