Bon courage, madame ! (Sourires.)
L'intention est louable. Lorsque le HCTISN a été créé, la CRIIRAD a été sollicitée pour en faire partie, en tant qu'association. Nous avons répondu que nous allions réfléchir et attendre de connaître notamment les moyens dont il disposerait et sa composition. Or son premier président était le haut fonctionnaire de défense. Comme gage de transparence, il y a mieux. Mais passons… Aujourd'hui, ce n'est plus lui. De fait, le HCTISN n'a pas fait évoluer les choses. Si, demain, il fait ce que j'estime être son véritable travail, c'est-à-dire marquer à la culotte l'ASN et les exploitants, très bien ! Ce qui me gêne, ce n'est pas l'étiquette, c'est que l'on fasse croire que, grâce aux CLI, à l'ANCCLI, au Haut comité, à l'expert qu'est l'IRSN, on est entré dans le monde de la transparence. Certes, nous ne sommes plus en 1986 : internet donne accès, aujourd'hui, à des documents que nous n'avions pas à l'époque. Mais l'information objective du public a-t-elle progressé pour autant ? Je n'en suis pas persuadé.