Je crois, monsieur le ministre, que c'est une question qui concerne totalement l'intérêt général que celle de savoir si l'État a cherché au moins à récupérer une éventuelle plus-value ou d'éventuels dividendes, ou bien en a laissé le bénéfice à d'autres. La question que je soulève n'a pas été posée par Anticor. Cela montre une certaine cohérence de ma part : je vous pose toutes les questions, même celles qui vous ne vous plaisent pas.
La question se pose de savoir si l'État a été bénéficiaire, à travers le prêt de consommation d'actions de Bouygues, pendant une longue période, alors qu'il détenait 20 % des parts. Votre prédécesseur avait d'ailleurs demandé des votes doubles au conseil d'administration d'Alstom. Donc cette question du désengagement dans les trois joint-ventures (JV) ne concerne pas que l'entreprise privée Alstom. Elle vous concerne vous, en tant que ministre de l'économie.