En tout cas je n'ai pas compris pourquoi l'État avait changé de pied sur ce sujet et pourquoi, après avoir mis en place des joint-ventures, il s'en retirait. Vos réponses sur ce point-là ne sont pas convaincantes. Quant à mes motivations, elles visent simplement à obtenir des réponses claires de votre part.
J'ai une autre interrogation, néanmoins. Sur l'avenir du mariage « entre égaux », ce mariage entre Siemens et Alstom, vous avez fait référence à la réponse que nous a faite Martin Bouygues, lequel nous a déclaré qu'à ce jour, il n'y avait pas d'accords passés avec Siemens pour qu'il lui revende ses actions. Mais vous-même n'avez pas de garanties sur le fait qu'au-delà des quatre ans, Siemens pourrait tout à fait se porter acquéreur des 14 % qui risquent de devenir flottants. Ainsi, Siemens pourrait passer à 66,67 % du capital. Vous n'avez pas de garantie sur ce point, n'est-ce pas ? Là aussi, je crois, c'est une question d'intérêt général, notamment pour tous les salariés d'Alstom.